Ciné-club
février > mars 2024
À Lyon, ville natale du Cinématographe, l’Institut Lumière joue son rôle de musée vivant et propose tous les jours une visite permanente de l’histoire du cinéma dans ses nouvelles salles, à la Villa. Bienvenue aux séances ciné-club !
Des films en noir et blanc issus des catalogues de partenaires fidèles et historiques de l’Institut Lumière : Gaumont, Pathé, Warner, Les Acacias, Tamasa et Swashbuckler.
Au programme
de Fritz Lang
(M, Allemagne, 1931, 1h50, N&B)
Un tueur de fillettes hante les rues de Berlin. La police le recherche, en vain. La pègre, gênée dans ses activités, s'en mêle... Mise en scène virtuose et création hallucinée de Peter Lorre en bourreau prisonnier de sa folie. Un chef-d'œuvre.
de Rouben Mamoulian
(États-Unis, 1931, 1h35, N&B)
Dr Jekyll, médecin londonien, est convaincu qu'il est possible de dissocier chimiquement le bien du mal au sein du psychisme humain. Un soir, Jekyll expérimente sur lui-même la substance qu'il a mise au point… Adaptation magistrale du grand classique du fantastique de Robert Louis Stevenson.
d’Orson Welles
(États-Unis, 1941, 1h59, N&B)
À la mort du milliardaire et magnat de la presse Charles Foster Kane (Orson Welles), un reporter enquête sur sa vie… Un pilier du cinéma moderne, premier film et chef-d'œuvre incontesté d’Orson Welles.
de John Huston
(The Maltese Falcon, États-Unis, 1941, 1h40, N&B)
Sam Spade et Miles Archer, deux privés, sont engagés par Brigid O'Shaughnessy pour suivre Thursby, un homme qui a fui avec sa sœur. Mais au cours de la filature, Miles est assassiné… Premier film du jeune John Huston, devenu un classique du film policier et l'un des grands rôles de Humphrey Bogart, en détective privé désabusé.
d’Otto Preminger
(États-Unis, 1944, 1h28, N&B)
L’inspecteur McPherson enquête sur le meurtre de la belle Laura. Au fil de l’enquête, il se laisse envoûter par la disparue dont il contemple, fasciné, le portrait… Un polar trouble avec Gene Tierney et Dana Andrews remarquable dans son rôle d’inspecteur tourmenté.
de Frank Capra
(Arsenic and Old Lace, États-Unis, 1944, 1h58, N&B)
Mortimer Brexster, venu chez ses tantes annoncer son mariage, découvre un cadavre dans un coffre. Sans hésiter, elles lui confient alors leurs petits secrets… Une comédie satirique aux envolées lyriques et pleine de fantaisie, avec Cary Grant formidable.
d’Howard Hawks
(Bringing up Baby, États-Unis, 1946, 1h42, N&B)
David, paléontologue fiancé à sa secrétaire Alice, ne laisse pas insensible la belle Susan. Hélas, M. Bébé ne quitte pas la jeune femme d’une semelle. Enfin, d’une patte, car M. Bébé est un léopard… Une référence de la screwball comedy, remarquablement servie par l’irrésistible duo formé par Cary Grant et Katharine Hepburn.
de Vincente Minelli
(The Bad and the Beautiful, États-Unis, 1952, 1h58, N&B)
Un producteur sollicite trois artistes dont il a porté la carrière pour relancer la sienne. Ils refusent, se souvenant de son attitude détestable dans le passé... Les coulisses de l’âge d’or d’Hollywood, avec Kirk Douglas et Lana Turner.
de René Clément
(France, 1954, 1h44, N&B)
Tandis qu’il est marié à Catherine, André Ripois, séducteur, s’éprend follement de Patricia… Gérard Philipe remarquable en anti-héros égoïste mais charmant. À la réalisation virtuose s’ajoutent les dialogues riches et acides de Raymond Queneau, qui confèrent son ton mordant au film.
de Claude Chabrol
(France, 1959, 1h38, N&B)
François est de retour dans son village natal après dix ans. Heureux de revoir son ami Serge, il trouve un alcoolique à la dérive… Un film qui marque le coup d’envoi de la Nouvelle Vague avec Gérard Blain, Jean-Claude Brialy et Micheline Meritz...
de Jean-Pierre Melville
(France, 1962, 1h48, N&B)
À sa sortie de prison, Maurice (Serge Reggiani) se raccroche à une amitié qui le lie à Silien (Jean-Paul Belmondo), l’un des hommes les plus craints dans le Milieu – on murmure qu’il serait un doulos, un indic... Servi par une mise en scène implacable et d’immenses acteurs, un film résolument noir et tragique, somptueux.
de Robert Bresson
(France, 1965, 1h36, N&B)
A travers les diverses étapes de la vie, l’âne Balthazar comme la jeune Marie font l’apprentissage de la douleur du monde… Une fable humaniste au ton bouleversant, avec Anne Wiazemsky.